Electricité-électronique marine

La navigation évolue à une vitesse folle. Il y a moins de 30 ans, les premiers systèmes de positionnement automatiques faisaient leur apparition et la sonde à main était comprise dans l’armement de sécurité obligatoire. Les voiliers étaient équipés de régulateurs d’allure et personne n’imaginait qu’un jour, un ordinateur serait capable de gérer l’ensemble du fonctionnement d’un bateau !

Les besoins en énergie pour alimenter tous ces appareils ont considérablement augmenté et les parcs de batteries sont désormais très lourds, avec des systèmes de charge adaptés à ces besoins, en particulier pour les voiliers.

D’autant plus que non seulement l’électronique s’est développée, mais le confort à bord a aussi beaucoup évolué : réfrigérateur, chauffage et climatisation, déssalinisateur, machine à laver, lave vaisselle, etc… Les panneaux solaires, éoliennes, alternateurs spéciaux, ne sont installés par l’équipe technique du chantier qu’après bilan énergétique et devis.

GPS, sondeur, radar, VHF, pilote automatique, radio, écran TV, caméra, navtex, logiciel de navigation,, etc…Tout ce matériel est installé et entretenu par la Société Cras sur les bateaux de la région.

De nombreuses installations sont faites sur des anciens modèles, afin de les adapter aux nouvelles manières de naviguer. Avec un moteur neuf, de bonnes voiles, un circuit électrique en parfait état, de l’électronique récente et les accessoires qui facilitent la navigation, un bateau de plus de 30 ans peut correspondre parfaitement au programme de son propriétaire, comme avec un modèle plus récent ou même neuf !

Le client a toujours le choix de son matériel à la commande du bateau ou lorsqu’il a décidé d’investir pour du matériel plus moderne.

Dans tous les cas à la Société Cras, un technicien le conseille et lui explique le fonctionnement à la livraison. La notice technique détaillée souvent composée de plusieurs centaines de pages (en anglais !), ne remplacera jamais les explications de Jean Michel ou de Philippe, qui n’hésitent pas à revenir sur le bateau en cas de besoin.

Et dans tous les cas, attention, rien ne remplacera le sens marin ! Chacun doit être capable de tracer sa route sur une carte papier, de faire le point avec un compas de relèvement et faire une estime fiable en intégrant vitesse du bateau, dérive liée au courant et au vent. Les appareils électroniques doivent rester des aides à la navigation et le skipper doit être capable de s’en passer en toute occasion, c’est  même un exercice fortement conseillé. Une bonne formation et un peu d’expérience vaudront toujours mieux que n’importe quel ordinateur à bord. Et n’est ce pas ce qui fait aussi le plaisir de naviguer ?